C’est un fait connu, la valeur de revente des modèles Honda est forte. Très forte. Cependant, il est toujours agréable de voir cette dernière être reconnue par un organisme qui se spécialise justement dans la valeur résiduelle des véhicules que l’on retrouve sur le marché. On parle donc d’une reconnaissance qui vient d’un groupe indépendant, ce qui ajoute de la crédibilité aux honneurs reçus.
Le groupe en question, c’est le Canadian Black Book (CBB). Depuis 14 ans, le CBB reconnaît les efforts des acteurs de l’industrie en décernant ses prix de la meilleure valeur retenue pour les véhicules qui ont quatre années de service sur le marché. Dans le cas qui nous intéresse, on se penche donc sur les performances des modèles 2017.
En tout, 23 segments sont analysés. Des mentions sont décernées dans chacune des catégories, mais le CBB reconnaît aussi la meilleure marque pour la valeur des voitures, des VUS et camionnettes, ainsi que des produits de luxe.
Une pluie d’honneurs
Pour Honda, l’année a été faste et les prix reçus sont une preuve irréfutable de la véritable valeur des modèles de la marque, surtout aux yeux de leurs propriétaires.
Ainsi, en ce qui concerne les voitures, le CBB a reconnu Honda comme la marque offrant la meilleure valeur résiduelle sur le marché. Toyota et Porsche ont été reconnus dans les deux autres catégories.
Sur le plan individuel, ça devient encore plus intéressant, car cinq modèles de la gamme Honda se montrent les plus aptes à conserver leur valeur. On parle de la sous-compacte Fit, de la berline intermédiaire Accord, de la fourgonnette Odyssey (8 années sur 10), du VUS compact CR-V (nouveau gagnant), ainsi que du VUS sous-compact HR-V.
La compacte Civic (2e) et la camionnette Ridgeline (3e) ont aussi été nommées dans leurs catégories respectives.
Et ce qui est d’autant plus intéressant, c’est qu’à la valeur déjà élevée des produits Honda, les deux dernières années nous ont permis d’assister à une hausse générale de la valeur de revente des véhicules sur le marché, notamment en raison de la pandémie, mais aussi de la crise des puces électroniques qui sévit en ce moment. De 52 % après 4 ans qu’elle était en 2019, elle est passée à 61,5 % cette année.