Si vous avez déjà ouvert le capot d’un produit Honda, vous avez assurément vu le logo Earth Dreams sur le couvercle du moteur. Vous avez peut-être aussi entendu parler de cette technologie en effectuant quelques lectures.
En quoi consiste-t-elle exactement ?
Dévoilée en 2011, la technologie Earth Dreams avait pour objectif d’améliorer les performances des véhicules en augmentant leur puissance et leur couple, tout en améliorant leur consommation de carburant. Le cœur de cette approche dans la construction d’une nouvelle série de moteurs, dont un moteur Diesel léger, d’une transmission à variation continue (CVT), d’un système hybride à deux moteurs et d’un groupe motopropulseur électrique.
Tranquillement, tout cela a pris forme et quantité de ces éléments se retrouvent aujourd’hui au service des modèles de la marque. Mais la philosophie Earth Dreams visait un autre objectif en plus de produire des groupes motopropulseurs parmi les plus économes en carburant possible ; avancer des véhicules toujours agréables à conduire et fiables.
En ce qui concerne les aspects qui permettent aux moteurs d’atteindre les objectifs de la technologie, c’est plutôt simple. Quelques exemples. Dans un premier temps, Honda a amélioré sa technologie VTEC, ainsi que l’efficacité thermique de l’ensemble de l’unité, réduit la friction dans le moteur grâce à une meilleure technologie d’injection directe, et enfin amélioré le système de commande variable du calage et de la levée des soupapes. Avec ses moteurs hybrides, le rendement thermique a été porté à un autre niveau grâce à l’utilisation d’une pompe à eau plutôt qu’une courroie. De son côté, le système de gestion variable des cylindres participe à sa manière en permettant aux moteurs V6 de fonctionner sur trois cylindres seulement à vitesse de croisière. Ainsi on ne gaspille jamais de carburant inutilement alors qu’on se trouve au volant.
Le nom de la technologie est révélateur et ce qu’elle a permis depuis près de 10 ans est franchement impressionnant, soit l’arrivée de véhicules plus efficaces sur le plan énergétique, et du coup, pour l’environnement.